Blancs empreints, Philippe Minard (2010)
Au départ, il y eu l'idée d'occuper l'espace, " d'installer " largement en ce lieu, alors que cette démarche ne correspond en rien à mon travail, c'était au risque d'oublier que ce musée nous parle d'une époque, d'un métier et de gens qui ont contribués à notre culture en réalisant une œuvre grâce à leur talent et à leur travail. Après de multiples tâtonnements, le projet a pris une autre forme, plus intimiste, celle d'une passerelle entre ces " artisans " et la possibilité de faire un travail contemporain. Je suis peintre, mais également graveur et très vite, le lien technique avec le métier de faïencier m'a semblé évident. La technique du pochoir et du tampon, bien quelle implique la répétition, permet, par la pression, la densité des pigments et par leurs positionnements de donner à chaque peinture une vibration originale, même si chaque modèle peut être réalisé à l'infini. Pour cette série de petites peintures, je me suis mis dans la peau d'un faïencier : par l'utilisation de certains matériaux, la fabrication d'outils à peindre qui ferons partie de l'exposition et par le principe du multiple. Depuis de nombreuses années, mon travail tend vers le minimalisme : formes simplifiées, couleurs révélées par transparence et profondeurs planes au moyen de la matière et de la valeur. Pour ce travail, tout en les suggérant par grattages et enlèvements, la densité chaude et la transparence du kaolin m'on permis d'envisager la forme, la couleur et la profondeur comme une trace, un souvenir, une sensation. Philippe Minard
La caisse, ESACT (École Supérieure d'Arts et Céramique de Tarbes)
Kim Younghyun, Jinhee Son, Kaneko Hideyo, Hyesoon Seo, Carole Priem-Schutz, Audrey Parmegiani, Michaël Gondré. Liens : site de l'ESACT, page de Hyesoon Seo, page de Jinhee Son
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